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 ANTHEA ※ Ice queen.

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ANTHEA ※ Ice queen. Empty
Dim 9 Juin - 13:18





Jones, Mikayla, Anthea

«A queen could leave her throne.But a mother never leaves her son.»


FIRST I'M NOT A STRANGER

PRÉNOMS | NOM : Elle a porté de multiples noms. Des pseudonymes qu’elle choisissait. D’autre qu’on lui imposait. Certains plus glorieux que d’autres. Elle a greffé sur sa peau de multiples visages. Elle était ce que le client voulait qu’elle soit. Déniant en réalité avoir été un jour Mikayla Petrov, cette petite adolescente ukrainienne aux rêves trop ambitieux. Déniant ce pays, ses traditions, sa politiques, parce qu’il était inutile de songer aux vestiges d’un passé qui ne ferait que la faire un peu plus souffrir. Sa première bataille gagnée fut celle du choix. Du choix de vivre. Du choix du client. Du choix de nom qu’elle a pu enfin créer de toute pièce : Jones. Un nom simple. Qui passe partout et infiniment connu dans le monde de la chair et du crime. Elle est aujourd’hui cette nymphe aux mille secrets. Cette douce rose aux pics tranchants dont les clients murmurent le prénom, l’acclament lorsqu’ils sont proches de la jouissance. Anthea, un prénom lourd de signification. Un choix qu’elle a fait. Traduit en grec il signifie fleur et plus littéralement « excellence », c’était aussi l’un des multiples noms d’Héra, épouse de Zeus. Un prénom à l’image de ses ambitions. ☽ DATE | LIEU DE NAISSANCE  : La Californie. Paradis qui décore de multiples cartes postales. Rêve d’enfant bercé par les conte de ces idoles qu’elle observait de loin. Ces femmes à qui tout souriait. Ces femmes fortes, de pouvoir. Elle a toujours rêvé de quitter ce village d’Ukraine et la pauvreté qui s’y associé. Celui qui l’a entendu pousser son premier hurlement, ses premiers rires infantiles. Ses premiers pas aussi. Tout le monde connaissait la jeune et généreuse Mikayla Petrov, enfant à la beauté envoûtante et aux sourires charmeurs. Rien de bien étonnant puisqu’elle est née à Narboutivka, un village comptant à peine soixante dix habitants, en Ukraine, le  1 janvier . Dans la chambre parental, sa mère ayant reçu l’aide du médecin du village et de son époux épris de nervosité face à la scène barbare de la naissance d’une enfant. Une enfant désirée. Une enfant choyée. Une enfant qui s’est évaporée dans la nature alors qu’elle n’avait que quinze ans. ☽ AGE  : L’âge, dirait elle, a l’importance qu’on lui donne. Consciente néanmoins d’avoir perdu cette fraicheur juvénile qui faisait fantasmer ces hommes à la puissance phallique qui se saisissaient de son corps à une époque. Ceux là même qui martelaient son âme et sa peau, se saisissant de la douce et naïve Anthea. Elle n’attire plus ce genre d’hommes. Elle ne les laisse plus froisser ses draps. Non. Car les années passent, le temps défile à une vitesse surprenante et aujourd’hui à l’aube de ses quarante ans, elle est plus mature, elle possède plus d’assurance. De patience aussi. Elle reste dans la pénombre, prête à surgir au bon moment, se saisissant du pouvoir que lui procure son corps particulièrement bien conservée pour une femme de son âge. Un corps qu’elle sait mettre en valeur, entretenir. Après tout n’est-il pas celui qui a causé, à la fois, sa perte mais aussi sa survie ?  ☽ NATIONALITE | ORIGINE  : Elle a su se fondre dans la masse. Connaissant les plus petites frappes de south. l.a aux plus grands seigneur de la ville aux milles visages. Si bien, qu’aux yeux du monde est elle Anthea Jones. Femme née et ayant toujours vécu ici même à Los Angeles. La vérité est bien plus sombre, car elle a vu le jour en Ukraine et y a passé ses quinze premières années de vie. En toute logique, donc, elle possède la nationalité et des origines Ukrainians qui se lisent sur son visage lunaire. Son accent de l’est la trahissant lorsqu’elle fait trembler de colère les murs autour d’elle. Pourtant, par la force des choses, par le biais de ses relations et surtout grâce au pouvoir que lui confère son argent, elle  aujourd’hui la nationalité américaine et réside légalement sous cette fausse vie, identité, qu’elle a façonné de toute pièce. ☽ OCCUPATION(S)  : Comme tu es belle, tu pourrais devenir mannequin. C’était ce que lui rabâchait sans cesse son entourage. Cette famille qu’elle a fini par oublier, par dénier d’une certaine manière. Mannequin l’idée était tentante après tout l’école l’ennuyait et elle ne souhaitait pas vivre dans la pauvreté de son pays natal. Dans sa chambre de jeune fille trônait des posters de jeunes femmes souriantes, celles qui avaient réussie. Elle s’est cru maligne. Intelligente quand en réalité elle était d’une naïveté indécente. Un simple casting, un passeport, un avion et elle a posé ses pieds et son regard émerveillée sur la citée des anges. Cet émerveillement n’a durée que quelques secondes. Des infimes secondes. Un souffle sur une bougie. Et le piège se referme. On lui a pris ses papiers, on l’a violée, détruite physiquement et mentalement quand elle n’était qu’une enfant pleine de rêve. Son ascension elle l’a commencé dans les rues de south. l.a enchaînant les clients, assouvissant les fantasmes acerbes. Être tabassée, enchaînée, humiliée. Elle peut aisément souffler qu’elle a vécu le pire. Qu’elle a survécu au pire. Maniant l’art de la manipulation avec brio. Elle a réussi à se faire une place, à gagner la confiance de ses bourreaux avant de les trahir. De changer de nom, d’identité. De se créer une vie. Aujourd’hui elle continue de manier le plus vieux métier du monde, elle sélectionne simplement ses clients en fonction de leur pouvoir. Elle est la femme aux mille secrets, celle qui fait parler les hommes entre deux soupires. Son empire, elle l’a construit de ses mains. Patronne d’une maison close portant le nom de : Perséphone house. Elle veille en maître sur ses « filles », celles perdues, celles en détresse. Elle possède aussi sa propre entreprise d’escorte girls, sélectionne les meilleures filles pour ses plus gros clients : hommes politiques, princes saoudiens. La règle d’or : on n’abime pas ses filles. Elle a su s’entourer d’homme, acheter la protection des puissants comme les Hells Angels ou encore le clan Guzman. En contrepartie elle est celle qui entends les murmures des ennemis. Elle a le pouvoir de la chair qu’elle porte comme une mère maquerelle nourricière en sont sein. ☽  STATUT CIVIL  : Son père lui a toujours murmuré qu’avec un physique comme le sien, elle avait l’avenir devant elle. Qu’elle attirerait les hommes jusqu’à elle et qu’elle se devrait alors de choisir le bon. Celui qui serait capable de lui offrir une stabilité, un avenir. Celui avec qui elle fonderait une famille. Mais il n’y a de coeur qui bat pour un autre que s’il y a un coeur existant n’est ce pas ? Le sien lui a été arraché à son arrivée ici. Naïvement, elle a cru en la bonté des hommes avant de comprendre que derrière des costumes. Derrière des sourires se dissimulaient des monstres. Elle s’est refermée. Pour survivre. Pour se lever chaque jour avec l’idée qu’elle devrait s’offrir à un homme qu’elle ne choisirait pas. Parfois, elle se demandait ce que son père penserait de ce qu’elle était devenue. Une esclave du corps et de l’âme. Elle a connu toutes sortes d’hommes, ceux soucieux de lui faire du bien quand elle se fichait pas mal de cela. Ceux maladroits. Ceux pleurnichards. Ceux violents. Ceux rabaissants. Aucun ne l’a jamais considéré, elle - même ayant du mal à se considérer femme. Elle se fichait bien des projets d’avenirs. Elle n’en avait aucun. Tout du moins, elle le pensait fermement. Le hurlait à qui voulait l’entendre, son coeur n’était plus. Et pourtant, lorsqu’elle a croisé pour la première fois le regard de Lazaro Gonzàlez une flamme s’est ravivée en elle. Un désir de lui démontrer qu’il avait tord. Qu’elle n’était ni une moins que rien. Ni une souillon. À travers des mots durs, il était le seul à lui avoir porté un intérêt à une époque où elle peinait à être humaine simplement. Elle s’est élevée sous ses yeux, elle a crée un empire pour qu’il puisse se mordre les doigts en la toisant avec les plus grands. Il a été le moteur de sa hargne. Et aujourd’hui il ne cesse d’aller et venir dans sa vie, jurant, hurlant, brisant tout sur son passage. Ne pouvant la posséder entièrement quand en réalité elle a longtemps rêvé d’être sa reine. Contre toute attente, ils sont en quelques sortes ensemble. En couple avec Lazaro Guzman, bien qu'il s'agisse d'une relation atypique et qui risque d'être parsemé d'embuches. Mais, rien n'a jamais été de tout repos dans la vie d'Anthea et cela ne risque pas de changer aux côtés de l'impulsif et puissant Lazaro Guzman. ☽ STATUT FAMILIALE  : De sa famille, il ne lui reste que de vagues souvenirs que le temps efface peu à peu. À dire vrai, elle - même s’empêche de songer aux siens. Si elle ne descend aucunement d’une lignée faite de richesse et d’opulence. Elle a néanmoins passé les premières années de sa vie bercée dans la richesse de l’amour et quand l’argent manquait, quand les hivers se faisaient rudes, elle pouvait compter sur les bras bienveillants de sa mère. Et, sur la protection de son père. Fille de fermiers. Elle a héritée de la beauté physique d’Oksana Petrov. Femme à la longue chevelure blonde et à la bonté d’âme indécente. Epouse modèle aussi, elle a su transmettre à sa fille la dignité d’une femme dans le regard de son époux. Yuri Petrov, son père, était un homme généreux, idéaliste aussi. Révolutionnaire dans l’âme il aimait refaire le monde en comptant les histoires tragiques de leur pays. De la guerre froide. Du communiste russe. S’il n’était aucunement un héros de guerre, il était celui d’Anthea qui se délectait de ses nombreuses histoires. Ces gens là, elle ne les connaît plus, à dire vrai, elle ne sait même pas s’ils sont encore en vie où si la maladie et la pauvreté aura eu raison de la bonté de coeur qui résidait en eux. Elle a eu maintes occasions de les retrouver, elle possède aujourd’hui les moyens de leur offrir autre chose. Hélas, la souffrance engendrée par son départ et par ce qui fait qu’elle est aujourd’hui la femme qu’elle est est plus forte que l’amour qu’elle leur porte en secret. Elle n’a de famille que son empire, autour duquel gravite quand même des personnes qui lui sont importantes, des femmes fortes comme Catriona Milano ou encore Ruby Carter. Des femmes comme elle, des battantes. Et puis se greffe aussi ses filles, ces âmes en perdition, dont une en particulier : Alba Luna. Jeune fille pour qui elle éprouve un attachement sincère. Elle a choisi de se façonner une famille, et le centre de cette dernière porte le prénom d'Abel, son fils adoptif, comme s'il avait été le sien.☽ SITUATION FINANCIERE  : ($$$$$$$$) Elle a commencé de rien. Elle a grandie dans la poussière, la crasse et l’amertume. Et pourtant elle a su ériger un empire sur lequel elle veille d’une main de fer. Intransigeante concernant les excès de zèle des clients de son bordel. Bienveillante avec ses filles, sévère aussi. Elle a su instaurer des règles dans un univers qui n’en possède aucune. Elle a su faire le bien quand le mal n’a été que sa seule lueur à elle pendant des années. Et l’opulence dans laquelle elle vit aujourd’hui elle ne la doit qu’à elle et elle seule. ☽ QUARTIER DE RESIDENCE  : Elle a longtemps vécu dans des lieux sordides. Caves. Ou vieilles maisons miteuses. Isolée du monde, ne parlant pas un mot d’anglais. Enfermée. Utilisée. Elle rêvait d’or, de bijoux, de belles voitures. De billet coulant à flots. D’une villa avec piscine, de domestiques qui embrasseraient ses mains. Elle a réussi à faire de sa plus grande faiblesse sa plus belle force. Aujourd’hui, elle peut le dire, elle ne cesse de s’élever, s’est offert une villa luxueuse dans le quartier prisé de La Jolla avec son fils, bien que ces derniers temps, elle loge chez Lazaro. L’intérieur de sa demeure est faite de meubles luxueux aux prix indécents, tout droit importés d’Europe. Des tableaux qu’elle déniche à des ventes aux enchères décorent ses murs. Et, elle affectionne particulièrement s’éveiller à l’aube et observer cette opulence qu’elle a obtenue de ses propres mains. Un univers qui est le sien. Parallèlement elle possède un appartement accolé à la maison close qu’elle possède. ☽ CARACTERE  : Tempérée - Maternelle - Soucieuse - Consciencieuse - Ambitieuse - Maligne - Intransigeante - Egocentrique - Hargneuse - Fière - Protectrice - Superficielle - Matérialiste - Sévère - Joueuse - Calme - Intelligente - Manipulatrice - Opportuniste - Possessive - Femme d'affaire - Eloquente - Respectueuse - Digne - Loyale - Secrète - Confiante - Cultivée - Avare - Fidèle - Femme de principe. ☽ GROUPE: Lust and Greed.










THIS IS THE STORY OF MY LIFE

(1) Anthea a toujours été une enfant tempérée. Elle était celle qui séparait les autres dans la cours de récréation, celle qui n’hésitait pas à s’interposer entre deux coups. Parce qu’elle n’appréciait pas la violence. Qu’elle n’était, à l’époque, que douceur et naïveté. Pour autant, elle n’était pas un ange. Revancharde, elle n’hésitait pas à utiliser de mille subterfuge pour se venger lorsqu’on lui faisait du mal. C’est sans doute cette malice qui l’a sortie de sa situation chaotique. Cette même malice qui la pousse à mentir, manipuler les hommes pour mieux les détruire. (2) Malgré les années qui se sont écoulées, les horreurs, les coups et la violence. Elle reste profondément attaché aux souvenirs qu’elle garde de sa famille. Parfois, elle se demande s’ils sont encore vivants, terrorisée aussi à l’idée qu’ils puissent finalement vivre dans le deuil d’une enfant qu’elle n’est plus. C’est pour cela qu’elle ne les a jamais cherché, vivant dans une dualité permanente à leur encontre. Et puis, la dernière fois qu’elle les a vu, elle s’est montrée particulièrement blessante à leur encontre. (3) L’Ukraine elle en garde un vague souvenir, celui de son village et de la bonté humaine. Pour autant elle n’a jamais réellement aimé cette vie. Elle était une enfant qui aspirait à d’autres choses. De grandes choses, douce rêveuse qu’elle était. Elle se voulait chanteuse, actrice, mannequin. Présentatrice météo. Elle croyait être capable de tout faire, l’égo gonflée par un père qui aimait tendrement sa fille, sans se douter qu’il serait finalement celui qui la poussera dans l’enfer. (4) Quinze ans. C’est l’âge de l’insouciance, celui où l’adolescent test les limites. L’âge de tous les excès. L’âge aussi où on lui a déposé ce prospectus entre les mains. Sa meilleure amie de l’époque lui avait dit qu’un contrat était à la clef. Celui des podiums, des photographies, de la mondanité américaine qui l’attendait. Il lui suffisait de sauter dans le premier train pour la capital ukrainienne et de se présenter. Ce qu’elle a fait sans se soucier des conseils de ses parents. Le piège se refermant peu à peu sur elle. Elle aurait dû se douter que rien n’était normal. Que la manière dont l’homme la toisait n’était pas celle d’un artiste. Mais non, les strass et les paillettes étaient plus forts que tout. Même lorsque l’homme fit claquer sa langue en découvrant son jeune âge et qu’il lui procura néanmoins un passe pour Los Angeles. C’est ainsi, le lendemain, qu’elle a quitté sa terre natale sans se retourner. (5) Exaltée d’impatience. Prunelles brillantes de désirs. Des rêves pleins la tête. La gamine du petit village d’Ukraine avait du mal à tenir en place. Accompagnée de femmes toutes plus âgées qu’elle, elle est arrivée sur le sol américain sans en connaître les coutumes ni même la langue. Le piège s’est refermé sur elle en même temps que la porte du véhicule dans lequel on l’a poussé. Elle n’a pas compris tout de suite l’ampleur de la situation. Non. Elle était incrédule face au regard de sa comparse d’aventure, un regard paniqué. Et, lorsque le mac encourra ses mains autours de sa gorge pour se saisir de ses papiers. Là, à cet instant précis, elle l’a compris. L’horreur. Celle qu’elle voyait dans les films. Celle où le héros venait secourir la pauvre princesse en danger. L’exception pour elle : elle n’avait pas de prince. Elle n’avait plus personne. (6) Elle a passé sa première semaine dans une villa luxueuse, enfermée dans une pièce avec d’autres filles. Tabassée, violée, humiliée pendant de longues heures, de longs jours. Pour la réduire en cendre. Pour l’adoucir. Il n’a pas fallu longtemps à Anthea pour comprendre qu’elle se devait de se soumettre au mâle dominant pour survivre. Ô non, son instinct de survie était bien plus puissant qu’une quelconque fierté. (7) Son premier client était un homme riche, lorsqu’elle s’est retrouvée face à lui elle a paniquée. Quinze ans et demi. Si juvénile. Elle a longuement pleuré lorsqu’il se délectait d’elle. Qu’il en faisait sa chose. Elle a trop pleuré. Si bien que depuis ce jour aucune larme n’a longé ses joues. Parce qu’en rentrant dans ce modeste appartement qu’elle partageait avec les autres elle a subit la punition de son employeur. Tabassée. Etranglée. Une pute ne pleure pas. Elle ne le fait que sur demande. Ça elle l’a imprégné. Elle l’a gardé en elle et encore aujourd’hui elle se jure de ne verser aucune larme. (8.) Pendant de longues années elle a vogué ainsi, âme errante sans aucune force. Sans aucune lueur. Elle ne se souvient plus réellement de la première rencontre avec cet homme : Lazaro Guzman. Elle ne sait même plus l’âge qu’elle avait parce que cette période de sa vie est désuète. Obsolète. En revanche elle se souvient parfaitement du regard qu’elle a porté sur lui et celui qu’il a porté sur elle. Si elle était envieuse de son pouvoir. De la manière dont il faisait régner la terreur. Le mexicain, lui, n’avait eu que pitié d’une telle femme. D’un déchet de l’humanité. Incapable de tenir debout. Cela pourrait paraître cruelle pour n’importe quelle femme. Pas pour elle. Car il fut le seul, l’unique à avoir porté ne serait - ce qu’un intérêt à la femme qu’elle était à l’époque. Il est celui qui a ravivé son âme. Celui, finalement, grâce à qui elle a réussi à survivre. Mieux encore. À créer un empire à son image à elle. Si elle ne jure que par elle - même, elle doit bien plus que ce qu’elle ne laisse paraître à cet homme. Elle lui doit ce qu’elle est aujourd’hui. Sa liberté en quelque sorte. (9) Prendre sa revanche. Elle le désirait au plus profond de son âme. Elle a plusieurs fois tentée de fuir, avant de comprendre qu’à chaque pas qu’elle ferait loins de ce monde, un coup de poing s’abattrait sur elle. Alors, elle a décidé d’entrer dans le jeu. Elle a décidé de ne plus être un pion. Pendant de longs mois elle a appris à se cultiver. À faire disparaître son accent de l’est. A lire des ouvrages parfois trop compliqué pour une jeune femme comme elle. Elle a appris à murmurer des mots à l’oreille de ses collègues. À les adoucir. À les empêcher de fuir. Son objectif : s’approcher de son bourreau pour mieux le terrasser. Sans aucune pitié. Sans aucune âme. Seul comptait sa propre survie. C’est ainsi qu’elle a ramené un pute qui tentait de fuir à lui. Une fille qui est morte rouée de coup sous ses prunelles glacée. Elle a d’abord ressentie une frêle culpabilité avant de comprendre que ce genre de sentiment n’a aucune place dans cet univers. Personne ne la protégerait. Personne. Alors petit à petit elle s’est créée cette place particulière aux côtés de son bourreau. Patiente Anthea, ô oui…patiente elle l’était. (10) Il est tombé amoureux d’elle. Parce qu’elle représentait l’image même de cette femme soumise et sans aucune fierté. Elle était ce qu’il voulait bien qu’elle soit. Elle était sa chose. Ce petit oiseau dans la main froide de son bourreau. Elle s’infiltrait dans son coeur. Et il baissait sa garde. Dévoilant ses plans. Dévoilant des choses qu’il n’aurait pas dû. L’homme est naïf quand une femme dépose ses lèvres sur sa peau. Elle a alors compris qu’elle n’était pas la victime d’une petite frappe. Qu’il se procurait des filles qu’il vendait sur le darknet. Qu’il appartenait à un univers bien à lui et qu’il était puissant. Échec et mat. Il avait voulu l’asservir. Elle détruirait tout. Et c’est ce qu’elle a fait en le vendant aux fédéraux en échange de sa liberté et d’une nouvelle identité. Ainsi est née Anthea Jones.  (11) Elle a d’abord construit quelque chose de petit. De discret. Un cocon protecteur pour toutes ces femmes, ces putes avec qui elle travaillait auparavant. Subtilisant le réseau de luxe de son mac. Elle a créée son propre empire. D’abord en ouvrant sa maison close, utilisant les premières rentes d’argent pour payer la protection de ses filles. C’est comme ça qu’elle a connu les Outlaws et plus précisément Tommy McMullen avec qui elle fait affaire depuis des années maintenant. Le contrat est simple, il est celui qui lui présente ses filles lorsqu’elles sont prêtes à devenir autre chose que des danseuses. Elle en prend soin. Alba Luna fait exception puisqu’elle a rencontré cette jeune femme par le biais de Catriona. Tout chez elle lui rappelait ce qu’elle avait été elle - même. Maternante, elle la conduite jusqu’à Tommy et lui prête son oreille attentive lorsque cette dernière flanche. (12) Lazaro Guzman, cette fois - ci ne posait plus le même regard sur elle. Evidemment. Elle n’était plus la même femme. Lui - même avait grandi, laissant certainement une trainé de sang qui aurait dû la faire frémir de crainte. Ce fut le contraire. Il émane de cet homme le pouvoir, la puissance. La violence à l’état pur. Terriblement caractériel. Terriblement incontrôlable et sanguinaire. Et paradoxalement, quelque chose en lui la touche. La pousse à se placer dans son ombre. À utiliser sa propre chair pour l’aider à s’asseoir sur cette place de numéro un qui lui fait défaut. Elle lui est entièrement dévouée d’une manière ou d’une autre. Même dans ses silences lourds de sens. Elle n’est que dévotion quand ses mots disent le contraire. Qu’elle se délecte de sa rage dans ses prunelles flamboyantes lorsqu’il ne peut l’avoir pour une nuit sans avoir à la payer. De l’acharnement qu’il met quand il l’insulte et qu’elle reste de marbre. Elle lui est loyal. Certainement bien plus que personne ne l’a jamais été envers lui.  (13) Guzman et Milano. Deux clans sanguinaires autour desquels elle gravite. Pour lesquels elle travaille plus ou moins en gardant son rôle arbitraire en cas d’explosion. Elle s’était jurée de ne jamais plus s’enticher en amitié. Et pourtant, elle ne peut nier que d’amies elle n’a que Catriona Milano. Car ce qui attache ces deux femmes les unes au autres c’est cette manière farouche avec laquelle elles se battent au quotidien. La force avec laquelle elles gardent leur place. Ne dit - on pas que derrière chaque grand roi se cache en réalité une reine ?  (15) Si certaines femmes semble trouver en Caïn Milano un royaume sur lequel elle pourra bientôt être la reine. Anthea n’a d’yeux que pour le pair mexicain du Djinn. Si bien qu’elle se garde de donner les informations au clan italien lorsqu’elles pourraient être en premier utile à Lazaro. Des secrets qu’elle récolte dans des murmures fébriles. Offrant son corps en contrepartie. Parce que Lazaro mérite cet échange équivalent. Consciente que si elle a réussi à sortir de sa torpeur. Si elle a réussi à vivre à nouveau. C’est uniquement parce qu’il lui a un jour porté un intérêt quelconque quand le monde entier la répudiait. (16) Il n’est pas rare de la voir assister aux réunions secrètes. Seule femme au milieu de Thomas McMullen, Caïn Milano ou encore Lazaro Guzman. Elle n’a jamais baissé les yeux. Se délectant justement d’être celle qu’on regarde lorsqu’elle entrecroise ses jambes. Jouissif instant lorsqu’elle souffle quelques propositions çà et là concernant les affaires des uns et des autres avec une désinvolture qui lui est propre. (17) Elle est aussi consciente que son passé risque de lui revenir au visage et si bon nombre de rumeurs cours sur elle. Certains disant qu’elle est une sorcière. D’autre une tueuse. Elle n’a jamais parlé de sa vie d’avant. De celle qui l’a poussé à commettre trahisons et plans machiavéliques. Elle chasse cela d’un revers de main, quand en réalité, elle sait qu’un jour la vengeance s’abattra sur elle.  




MY SINS


QUEL EST VOTRE PLUS GRAND SECRET ? : Son plus grand secret ? Cette femme en possède des centaines. Mais celui qu'elle craint le plus est celui de la trahison dont elle a fait preuve envers son proxénète de l'époque. Celui qui l'a plongé dans les abysses et qu'elle a vendu au FBI en échange d'une nouvelle vie. Seul Abel est au courant de cette partie. L'autre, secret, celui qu'elle cache à tout le monde est la mort du bébé qu'elle attendait. Assassiné par son MAC quand elle n'avait que seize ans. ☽  PARMI LES SEPT PECHES CAPITAUX (LUXURE,AVARICE, ORGUEIL, COLERE, GOURMANDISE, ENVIE, PARESSE) LEQUEL VOUS CORRESPOND LE PLUS  ? : L'avarice sans aucune once d'hésitation. Elle veut plus toujours plus Anthea et ne cessera de désirer qu'à sa mort.☽ QUEL EST VOTRE PLUS GRAND DESIR ? : Elle n'est pas rêveuse, mais se surprend à désirer que ses parents soient en vie quelque part, certainement âgé, mais heureux malgré l'absence et la disparation de leur fille. ☽



MY CREATOR



PSEUDO: h ☽ AGE : 27 ans ☽ REGION | PAYS : Paris / France ☽ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Me ☽ FREQUENCE DE CONNEXION: 7.7 ☽ VOTRE PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO|INVENTE|PRELIEN : Inventé ☽ CELEBRITE DE VOTRE AVATAR : Charlize theron ☽



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ANTHEA ※ Ice queen.



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